10 mai 2006
Les amants
La nuit légère retient le temps,
Tout est mystère au seuil du rêve
Comme dans un grand jardin d'enfants
Où fleurissent mil éclats de trêve.
Léger, le souffle coule paisible,
Plus rien ne bouge dans le silence,
L'instant serein est invisible
Qui vient bercer chaque espérance.
Et sur la couche aux draps froissés
Imprimés des jeux de l'amour,
Voici les corps nus enlacés,
Endormis jusqu'au petit jour.
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